L’histoire de la chasse en France

Le grand gibier occupe depuis très longtemps une part de l’Histoire de France. On pourrait dire qu’elle débute au Moyen Âge avec l’apparition de la notion de “bête noble”. A cette époque la chasse du cerf, du chevreuil et du sanglier est réservée à l’élite.

Cependant, les paysans vont rapidement se plaindre du manque de chasse de ces derniers entraînant une surpopulation et des dégâts conséquents sur leurs cultures. Ce n’est qu’à partir du XIX ème siècle que le droit de chasse sera ouvert à tous. 

Le droit de chasse en France

Le droit de chasser si longtemps demandé par la population française comme symbole de l’abolition des privilèges prend forme. Le symbole ne suffisant pas à justifier cela, c’est alors l’aspect “scientifique” qui permettra de faire avancer les choses en mettant en avant l’intérêt primordial pour nos forêts d’avoir une observation sur le terrain par les chasseurs travaillant conjointement avec les scientifiques. Reconnaître cela était donc le témoin de la reconnaissance du savoir des chasseurs.

Pour la petite anecdocte : François (fondateur de Venandi), sublimé par la nature, part toujours avec son appareil photo pour tenter de capturer les merveilles qu’offrent les forêts françaises, les photos des paysages ci-dessous sont ses photos.

 

L’organisation de la chasse en France

La chasse commencent à s’organiser et à se structurer :

• Le permis de port d’armes : il est créé en 1810. Le premier objectif est de pouvoir contrôler le nombre d’armes pour pouvoir contrôler la sécurité publique.
• Le Permis de Chasser : il est créé en 1844. Il consiste alors uniquement à indiquer que l’on va faire usage de son arme pour l’activité de la chasse sur l’année. Sur le même principe qu’aujourd’hui, il faut en faire la demande en préfecture et payer une cotisation. La population de chasseurs est donc très vite régulée par le coût du permis.

La chasse d’aujourd’hui : les enjeux

La chasse est aujourd’hui extrêmement encadrée pour répondre à deux enjeux principaux :

– Protéger les populations animales face à leur propre surabondance. En effet, la surabondance entraîne très rapidement des déséquilibres comme l’apparition de maladies lors de densités trop importantes de certaines espèces. Cela a par exemple été le cas pour le loup au XIIIème siècle qui a été problématique puisqu’il était vecteur de transmission de la rage et ravageur de troupeaux de bétails

– Protéger les animaux face à une pression de chasse trop importante de la part de l’Homme dans certaines zones géographiques. La sur-chasse peut entraîner la disparition de certaines espèces sur certaines zones ce qui entraîne également des déséquilibres. L’encadrement des prélèvements vient donc en régulateur et permet de garder cet équilibre nécessaire à la cohabitation

C’est à partir de 1963 que la notion de développement durable via un plan de chasse prend forme. Permettre aux populations de gibiers de proliférer tout en maîtrisant les populations sur la durée pour favoriser la cohabitation. La nature cesse d’être exploitée comme une mine inépuisable et une vraie préoccupation sur l’avenir cynégétique existe pour la forêt.

On a tendance à penser aujourd’hui que la chasse est une pratique barbare qui va à l’encontre des animaux. On a malheureusement tendance à oublier que le chasseur est l’allié de la protection des équilibres naturels et du maintien des écosystèmes. Le chasseur est à l’origine de la réintroduction de beaucoup d’espèces de gibiers en France ainsi que du bon développement de ses populations grâce à une gestion durable.

Les valeurs de Venandi

Chez VENANDI nous avons à cœur de travailler et de vous proposer des produits respectant l’ensemble des enjeux que nous venons de citer. Pour vous faire découvrir les trésors d’une nature sauvage, il est essentiel de la respecter et de la considerer.